Malgré sa fragilité, la planète Terre se heurte contre une panoplie de menaces souvent négligées. À part les catastrophes naturelles, la pollution provoquée par l’homme a un impact considérable sur la nature. Pour ne citer que les déchets toxiques liés à la production industrielle, les insecticides utilisés dans l’agriculture ou les produits chimiques débarrassés dans les cours d’eau, la liste peut être très longue. Si personne ne s’en soucie, les conséquences seront certainement catastrophiques. La solution est bien évidemment d’inciter les générations futures à intégrer des formations liées à la protection de l’environnement et au développement durable.

Trouver une formation rattachée à l’environnement

Afin de maitriser les enjeux liés à la préservation de la nature, le fait de suivre un parcours uniquement basé sur l’environnement ne suffit pas. Il est primordial de le combiner avec une filière en droit. Ainsi, de nombreux établissements proposent des diplômes à doubles compétences en combinant environnement et droit de l’environnement. Grâce à ces formations, vous serez en mesure de vous initier dans les domaines des Sciences de la nature et de comprendre les lois et les règles qui régissent ce secteur.

Le parcours habituel reste bien évidemment de suivre une formation de trois ans pour l’obtention d’une licence environnement. Toutefois, il existe des formations en ligne qui proposent les mêmes cursus. En plus de gagner du temps, vous aurez également plus de flexibilité pour organiser vos études selon votre disponibilité. Tous les étudiants titulaires d’un baccalauréat peuvent accéder à une formation en environnement et droit de l’environnement. Les modalités d’intégration dépendent de chaque établissement universitaire (soit par sélection de dossiers, soit par voie de concours). Si vous souhaitez acquérir un Bachelor en Environnement, vous pouvez remplir votre dossier de candidature en ligne.

Les programmes étudiés dans une filière environnement

Une fois que vous intégrez un institut en vue d’obtenir un Bachelor en Environnement, vous serez initialement admis en B1. Pour cette première année, les connaissances de base seront apprises. Entre autres, vous étudierez les sciences de l’environnement telles que la biologie, l’écologie et la chimie. Les matières comme la communication et les fondamentaux du droit seront apprises en cycle général. Pour plus de professionnalisation, les projets environnementaux seront accompagnés par des stages. En tout, vous obtiendrez 60 crédits ETCS. Il est à noter que ces crédits européens facilitent la reconnaissance académique pour des études à l’étranger.

En B2, d’autres programmes seront disponibles. Vous apprendrez le fonctionnement des systèmes climatiques, l’agroécologie, la microbiologie ou encore la géologie appliquée. Bien entendu, d’autres séances de stages et de projet pro seront dans le programme. En plus des 60 crédits ETCS obtenus en B1, vous gagnerez également 60 autres crédits en B2. Ce qui fait un total de 120 ETCS avant d’intégrer une troisième année. Pour cette dernière, vous serez initié à l’ingénierie environnementale, à la préservation de la biodiversité, aux marchés publics et aux droits appliqués à l’environnement qui sont les mêmes programmes pour l’obtention d’une licence développement durable.

Que faire après l’obtention de son diplôme ?

Après votre bachelor ou licence (bac + 3), il est toujours possible de poursuivre vos études pour obtenir un master. Les plus persévérants vont même jusqu’à se spécialiser dans un secteur plus avancé en vue de décrocher un mastère en management, ingénierie et droit de l’environnement.

Cependant, après une licence environnement à Paris, il est tout à fait envisageable de décrocher un métier se rapportant à vos études. Vous pouvez exercer un travail en tant que technicien environnement, chargé de mission environnement, animateur environnement ou conseiller environnement et énergie. De même, si vous vous êtes orienté en développement durable, les métiers comme ingénieur en environnement, chargé de projet en écoconstruction, chargé de l’économie solidaire ou responsable diversité, RSE et développement durable sont déjà accessibles.